Forum : Et maintenant...

Et maintenant ... ils n'ont pas dit leur derniier mot les jeunes apprentis papis et mamies...la preuve!
Et maintenant ... ils n'ont pas dit leur derniier mot les jeunes apprentis papis et mamies...la preuve!

Le temps des copains et de l’aventure…

 

En retrouvant avec plaisir et un brin de nostalgie la chanson « tube » de Françoise Hardy « Le temps des copains », j’ai pensé que c’est celle qui devait ouvrir notre Forum. J’ai trouvé qu’elle sonnait juste pour rappeler et qualifier cette époque, sans ambiguïté.

 

C’était celle de notre grande adolescence où on sait bien qu’il faut franchir comme une charnière entre d’un côté l’enfance, une certaine place et un mode de relations dans la famille,  d’un autre l’âge adulte avec un emploi et une nouvelle famille à fonder. Donc c’est l’étape de la transition par les études et les copains orientée par des perspectives plus ou moins ouvertes.

 

Mais, ce temps des copains aurait alors pu s’appliquer à n’importe quelle époque d’adolescence. Alors, pourquoi particulièrement la nôtre ?  Pourquoi était-ce autant dans l’air du temps dans les années soixante ? Était-ce une manière de tout ramener à nous, ou une particularité réelle de cette époque des années soixante que nous avons tous vécue, certes chacun à notre façon avec nos singularités et différences, mais néanmoins avec le partage commun d’éléments signifiants forts dans lesquels on peut tous se reconnaître une identité.

 

Ce genre d’études sociologiques et historiques n’est certes pas ma spécialité mais je sentais qu’il y avait là quelque chose qui m’intriguait et qui pouvait faire sens. Alors j’ai cherché un peu sur Internet. Et j’ai trouvé notamment un petit article auquel je renvoie ceux qui désireraient en savoir un peu plus. Il s’agit d’une rubrique « Les routes de l’histoire » et d’un court article intitulé « Être jeune en France des années soixante ». Il me semble bien définir et résumer cette époque de jeunesse que nous avons traversée.

Voici le lien qui nous y renvoie :

 http://fra.1september.ru/article.php?ID=200801206

 

C’était notre cas. Nous allions entrer dans la vie professionnelle ou dans la préparation étudiante à cette vie pour prendre place dans la société de plein pied et fonder une famille. Tout était ouvert… Pas vraiment de galères CDI, CDD, emplois précaires temporaires etc. comme maintenant. En s’en donnant les moyens, on avait plus ou moins une place. Ça nous motivait. On ne s’en faisait pas trop ! Le taux de chômage n'était pas la catastrophe sociale et psychologique de "casse" massive programmée de la dynamique vitale de l'humain qu'il est devenu....

 

« Les copains » c’était le mot qui a fini par caractériser ces sixties. Pourquoi ? Au départ il y a eu une chanson de Bécaud (Gibert) sur « Les copains » parlant de « salut les copains ». Le mot a été repris par une célèbre émission de radio qui diffusait la musique des nombreuses vedettes émergentes du moment (Johnny, Clo-Clo, Sylvie, Françoise, Shella, Les Beatles etc..), devenues des sortes ‘d’idoles » des jeunes, des stars, qu’Edgard Maurin appela un jour les « Yéyés ».  Ces jeunes que nous étions, par cette musique nouvelle, et ce signifiant de « copains » se  sont trouvé, grande première dans l’histoire peut-être, une identité collective par-delà les classes sociales. Car, générations du baby-boom d’après-guerre, nous étions nombreux, très nombreux. (Nous le sommes toujours en tant que retraités et puissance économique à séduire) Au point de « compter » (déjà un marché juteux à prendre commercialement en compte) et d’intéresser fortement la nouvelle « société de consommation » en train de naître. De plus, écouter « leur » musique était devenu le premier loisir et motif de rassemblement et d’identification des jeunes que nous étions.

 

Après « salut les copains » de Daniel Filipacchi, lancée sur Europe 1 en 1959, il y a eu un feuilleton célèbre à la télé « Le temps des copains » (1) avec Henri Tisot qui célébrait la vie étudiante d’une bande d’amis colocataires. C’était diffusé juste avant le journal de 20h je crois.  L’intérêt des jeunes pour ce feuilleton qui précédait ou racontait notre entrée dans la vie étudiante était grand, car il les reflétait et leur offrait un modèle dans lequel se reconnaître une identité commune. Une sorte de prêt à porter pour effectuer le parcours de cette transition entre enfance et âge adulte, entre celui ou celle qui est un enfant et celui ou celle qui en a…

 

Voilà, je m’arrête là.  Ce terme de copain m’a inspiré quelques réflexions pour revisiter "maintenant" cette époque passée avec recul.

 

Je vous invite à vous lancer à nous faire partager les vôtres et votre regard de maintenant sur  ce passé en vous exprimant dans les "commentaires" à la rubrique de votre choix de ce Forum.

 

                                                                                                               Michel Berlin

 

(1) Le feuilleton Le temps des copains d'après Wikipédia :

Dans le train de nuit Marseille-Paris, trois jeunes gens vont faire connaissance : Étienne Chantournel, futur étudiant en médecine qui monte à Lyon et rencontre Lucien Gonfaron, attiré par les Beaux-Arts embarqué à Avignon  et Jean Delabre, fils d'un riche industriel moutardier, qui va intégrer l'école des Sciences-Politiques et embarque à Dijon.

Ils font connaissance et, arrivés à Paris, décident de chercher ensemble à se loger alors qu'ils s'y prennent au dernier moment, d'où premiers déboires. Mais Jean a la chance de tomber, au fond d'une cour des beaux quartiers (rue du Bac), sur une caravane qu'il arrive, par des trésors de diplomatie, à louer sur place à son propriétaire, Monsieur Espanet. Cette résidence improbable deviendra la coquille d'un escargot d'amitié, de tendresse et de drames.

Les différences de personnalité des trois garçons, leurs origines sociales et familiales et leur parcours personnels, leur apprendront à découvrir la société complexe et dure dans laquelle ils sont en train d'entrer et à confronter — souvent avec passion — leurs points de vue, à s'assister mutuellement et à donner une image à la fois chaleureuse et contrastée de la vie étudiante  au début des années soixante."

 

En hommage à l'amitié, à la camaraderie et en souvenir des années d'études en externat ou en pension qui nous ont construits, notamment par la richesse des liens qui s'y sont crées et nous unissent jusqu'ici dans un certain partage d'expériences singulières de vie, bien au-dessus du repli identitaire  dans une dérisoire rivalité des égos et du narcissisme, parfois blessé et exacerbé, de nos petites différences (politiques, religieuses, philosophiques, professionnelles) propres à allumer quelque rivalité passionnelle ... quasi fraternelle, voici un poème musical, sorte d'hymne à l'amitié, en quoi on pourrait aussi tous se retrouver ensemble.  Je le dédie à l'amitié des présents et au souvenir ému de nos amis disparus.  Bonjour Paul-Louis, Pierre-Jean, Gérard, Anne-Marie, Alain, Marcel, Marie-Hélène et les autres, adieu Etienne, Roger et les autres, votre souvenir reste parmi nous. Cet hommage aux copains, à la camaraderie, vous est dédié.

Commentaires: 21
  • #21

    Michel Berlin (jeudi, 13 juillet 2017 15:24)

    Maria Borrély et ses conséquences... Jean-Louis nous dit que c'est source de confusion. Et que selon lui juridiquement en 1954 quand le collège est devenu Lycée et que sa mère en a eu la direction il est devenu juridiquement le groupe féminin du Lycée (mixte) Gassendi. Sa mère en était la censeur-directrice et donc, si je suis bien (Jean-Louis me corrigera éventuellement) le proviseur en était juridiquement et officiellement celui en résidence au Lycée Gassendi de garçon que nous connaissons bien. Qu'en pense Lucien Victor? Pour ma part, il me semble bien me souvenir être allé passer, en première, des épreuves du "1er" bac à ce Lycée. Ça devait être en juin 62.... Je me souviens aussi qu'en seconde Raynaud nous avait conseillé d'aller assister, toujours à ce groupe féminin du Lycée, à une conférence d'un jeune psychologue sur le développement psychologique au cours de laquelle j'avais pour la première fois, sans rien n'y comprendre vraiment entendu parler de l'Oedipe. Je crois qu'il se disait que la femme de Raynaud avait fait des études de psycho ou s'intéressait à la psycho et que c'est à son initiative et parce qu'elle le connaissait qu'il avait été invité.
    Je peux dire aujourd'hui en toute connaissance de cause vue mon ancienne profession : que la psychologie, dans sa dimension clinique psychanalytique c'est l'envers de la raison qui raisonne et donc des mathématiques.... (Pour Lacan en effet, ce n'est pas du côté unifié du Moi et de la conscience qu'il faut chercher sa vérité profonde et son authenticité. Car ils sont plutôt source de méconnaissance et de résistance à cet "Autre" inconscient, presque "étranger" en nous qui nous anime et nous oriente pourtant. "Là où je pense, disait-il, je ne suis pas" ce qui ferait se retourner bien des délivreurs de savoirs constitués tout faits dans leur tombe n'est-ce pas?). Il y a en effet savoir et savoir....
    Pour revenir à nos propos après la parenthèse de cette importante remarque professionnelle qui m'est venue à cette occasion, j'ajoute que nous, les garçons du Gassendi (d'en bas), nous rencontrions toujours avec plaisir, et même selon nous pas suffisamment, les gassendiennes (d'en haut) notamment au cinéma à l'occasion des concerts des JMF le mercredi...

  • #20

    Michel Berlin (mardi, 11 juillet 2017 14:26)

    Pour ne pas en rester sur Roger dont le souvenir reste présent, je vous fais part d'une réflexion qui nous anime en ce moment. Elle fait suite à une remarque par courriel d'un ancien prof de Lycée à Digne : Lucien Victor. Alain se demande s'il s'agit de l'ancien prof d'histoire-Géo dont il a gardé un bon souvenir. Si certains ont des retours de mémoire à son propos, les commentaires du Forum leur sont bien sûr ouverts ainsi que directement à l'intéressé ou à d'autres d'ailleurs...
    Lucien Victor se présente comme un ancien prof de Maria Borrrély et constate donc qu'il n'y a rien à propos du Lycée de jeune fille sur ce site. Il nous dit qu'avant de devenir collège Borrély cet établissement Dignois était (ou était considéré comme) l'annexe pour jeune fille du Lycée Gassendi. Notre ami Jean-Louis Liénart qui a habité cet établissement du temps où sa mère en était la directrice nous dit aussi que c'est pas si simple au niveau de la dénomination de cet établissement... Qu'en pensez-vous les uns et les autres? Vos avis et réflexions nous intéressent.
    Du coup j'ai fait des recherches sur Internet pour Maria Borrély née à Marseille qui fit une carrière d'enseignante et de syndicaliste dans les Basses Alpes où elle s'y maria avec un autre enseignant Ernest Borrély, devenu résistant, puis président du conseil général. Il mourut en 1959. Maria Borrély, elle, est morte en 1963 et en effet, il se peut bien donc que le lycée (Gassendi aussi?) de jeunes filles ne s'appelle pas encore Maria Borrély à l'époque qui nous concerne... Affaire à suivre.
    MB

  • #19

    Michel Berlin (lundi, 24 octobre 2016 09:31)

    C'est émouvant de relire les commentaires de Forum. Notre ami Roger, bien trop tôt disparu, y est comme vous le sentirez aussi, toujours présent parmi nous par ses apports, ses remarques, ses interventions. C'est désormais gravé dans notre histoire ici un peu représentée par ces traces publiques que nous avons crées par ce site rassembleur....Son frère Pierre nous écrit son vœu que les siens entendent la chanson de Nougaro "Il faut tourner la page". Bel altruisme et hauteur de pensée de sa part. J'ajoute donc cette vidéo au site et à la chanson de Brassens sur le copains en souvenir de Roger. A nous de tourner la page, sans doute quelque peu plombée depuis d'ailleurs, puisque nous étions restés sur les mêmes commentaires depuis.
    Et voilà donc que les choses sont en voie de repartir maintenant. J'ai fait le pas qu'il fallait marquer. A vous maintenant....la suite.
    MB

  • #18

    michel berlin (lundi, 18 juillet 2016 06:49)

    En souvenir de notre ami Roger qui s'exprimait il y a encore peu de temps dans ces colonnes et qui nous a quittés pour d"autres sites, une lettre de Pierre, son frère à diffuser à notre association et aux copains de Roger.

    "Bonjour les amis,

    Comme Roger l’avait souhaité nous avons dispersé ses cendres mardi 5 juillet au large de Carnon (près de Montpellier).
    Maryvonne était entourée de ses fils et ses belles filles et nous étions auprès d’elle frères, sœurs, neveux et nièce de Roro.
    Nous avons eu la chance d’avoir un temps magnifique et, comme un signe, toutes les roses que nous avions lancées se sont peu à peu regroupées en un cercle presque parfait et se sont éloignées tout doucement vers le large.
    La dernière musique que nous avons diffusé était « Il faut tourner la page » ; c’était son choix.
    Bonsoir les amis, amicalement,

    Pierre Bonjean "

  • #17

    Michel B. (dimanche, 29 novembre 2015 19:51)

    Remarque, si tu te rappelles, pour ma part c'est à peine mieux. Moi qui m'appelle Berlin, j'habitais à Marseille, Boulevard de Paris...

  • #16

    Michel B (dimanche, 29 novembre 2015 19:48)

    Ta mémoire me laisse pantois d'admiration cher Gérard. Je ne m'en souviens absolument plus. Je suis sur qu'à l'époque on s'est fendu la poire avec notre ami Roger qui en aurait surement encore volontiers ri avec nous, 50 ans après.

  • #15

    GM (dimanche, 29 novembre 2015 18:55)

    Il m'est revenue une anecdote souriante à propos de Roger Bonjean, qu'il aurait bien aimé réentendre
    Michel doit la connaître et me la confirmera : on m'avait dit quand on était en fac vers 1964 ou 1965 que Roger logeait à Marseille au n°6, rue du Coq : d'oû la plaisanterie qu'il habitait " rue du coccyx " !
    Morale : il faut se rappeler des bons moments

  • #14

    Alain Revest (vendredi, 27 novembre 2015 17:15)

    aujourd'hui je ne peux m’empêcher de penser à notre ami disparu
    nous jouâmes ensemble une pièce qui était une parodie du Cid
    il était Don Gormas , j'étais Don Diègue
    je vous laisse deviner la scène du soufflet qu'il répétait 3 fois avec fermeté et délectation... il y a un un environ ,après avoir connu son mail , je lui rappelai ce moment mémorable ,et lui promis de lui faire payer son action 55ans plus tard avec la rancune qui caractérise les mules . Hélas .....je ne pourrai pas , le vilain sort en a décidé autrement

  • #13

    Michel Berlin (vendredi, 27 novembre 2015 12:21)

    Reçue 5 sur 5 l'allusion à mon précédent commentaire. Merci. Mais la passante (Ah la belle et juste chanson de Brassens) est passée. Et même passée je ne sais où! Mais, confidence pour confidence - tu vois Roger, tu y es sans doute pour quelque chose à l'insu total de ton plein gré- j'y retournerai bien un coup la scène des bécots câlins, ne serait-ce que pour la belle lumière dont nous parle l'ami Lucien. Pour le froid, pas de problème, la situation y pare par elle-même.

  • #12

    GM (vendredi, 27 novembre 2015 11:51)

    Il y a un autre café en bas à droite des escaliers de la gare St-Charles, qui s'appelait je crois "le Grand Escalier" mais je n'en suis pas sûr, et on s'y retrouvait aussi avec Michel
    A propos de gare, en Septembre je suis allé à Digne et j'ai voulu retourner à ce café de la gare qui était le seul endroit pour y boire un café ou une pression
    J'arrive sur le parking, et horreur ! plus de café : il a été complètement rasé au niveau de la route, on ne voit même plus les fondations et on peut y rouler dessus ; encore un souvenir qui s'en va car il faisait aussi restaurant et j'y ai déjeuné avec Guirand et aussi notre ancien Prof Dupanloup , on se racontait des souvenirs du bahut (le petit bouquin d'anglais "Twelve very short stories" que Dupanloup nous faisait traduire en Terminales)
    Certains d'entre nous le connaissaient, ce café, avant de prendre le train pour Manosque ou Aix ou Marseille
    Cà m'a fait un choc, mais c'est vrai que depuis environ 4 ans, il était fermé et j'avais appris que le proprio avait eu des problèmes et qu'il avait déjà été fermé
    Remarquez que j'ai peut-être rêvé tout çà et que j'ai fait un mochecar (traduisez "un cochemar" pour ceux qui ont enfin compris que l'esprit fécond !)
    Si quelqu'un m'assure que ce café est toujours là, alors j'en serais content (mais alors il me faudra voir un spycatre (traduisez ....))
    D'ici que notre bahut soit rasé...
    Les bancs de la route de Nice existent toujours et les zanciens peuvent encore s'y bécoter avec une passante !

  • #11

    Michel Berlin (vendredi, 27 novembre 2015 11:08)

    Oui Lucien, comme une sorte de pincement d'hiver s'est installé comme au Laverq aussi dans notre cœur avec la disparition de Roger. Ça nous fait comme ré-entendre aussi le "tic-tac" de la fameuse "pendule du salon qui dit oui, qui dit non et qui ... nous attend" comme disait poétiquement l'ami Jacques Brel du temps de notre adolescence. Et, comme la période riche en émotion et en amorce de ressaisissement de la chaleur humaine fraternelle (Liberté, égalité, fraternité) que nous vivons en ce moment dans notre pays et les pays amis menacés par les forces de mort qu'on sait, un regain d'espoir et de vie semble se faire consécutivement jour... La vie "résiste" à la mort ainsi. Tant mieux, car c'est là, on le sent bien, toute la force finalement dominante de l'humain social et de l'humanité qui reprend sens contre les obscurantismes déshumanisants qu'ils soient fanatiquement idéologiques ou bassement mercantiles. Pourvu que ça dure...Il nous appartient de maintenir ce frémissement d'humanité... ou pas.
    Michel

  • #10

    TRON Lucien (vendredi, 27 novembre 2015 10:33)

    Oui je me souvient et je suis triste, Roger avait 8 mois de moins que moi, et avant hier sur trombi je regardais encore ses photos, son parcours et la photo de la classe de 1962, avec la prof de physique chimie entourée de bien d'anciens que l'on retrouve dans notre assoc.
    La vie s'écoule et nous allons voir peu à peu ces anciens classards et compagnons du lycée partir, alors avant profitons de la vie , avec paix, fraternité, amitié, et humilité et ayons une pensée émue pour ceux qui nous devancent .
    A bientôt, l'hiver peu à peu s'installe au Laverq, neige en altitude, froid intense, et grande luminosité du ciel.

  • #9

    Michel Berlin (vendredi, 27 novembre 2015 08:01)

    Oui, merci Gérard pour les Danaïdes... décidément cette mémoire.... flanche. Mais il y a quand même 50 ans en arrière. Déjà Roger m'avait rappelé cette rencontre, toi le nom du lieu. Un nom d'ailleurs quelque peu prémonitoire pour l'oubli. C'est vrai que nous allions aussi régulièrement boire le café après le restau U à midi au "Beau site" qui, lui, était à gauche au pied des escaliers de la gare, près de la fac. Puis le Dimanche, carrément sur le vieux port pour ceux qui, comme nous, ne rentraient pas chez eux.

  • #8

    Mathieu Gérard (vendredi, 27 novembre 2015 07:49)

    Oui, je me souviens bien de Roger Bonjean !
    Et aussi du café en bas de l'escalier de la gare, mais il y a aussi un autre café en haut de La Canebière, c'est "Les Danaïdes" que Michel connait bien car on s'y est retrouvé (c'est maintenant un restaurant et à l'époque un club d'échecs).
    Si j'en parle c'est aussi parce que c'est là que j'ai vu Roger , hélas pour la dernière fois l'été 1967
    M.G.

  • #7

    Michel Berlin (vendredi, 27 novembre 2015 07:47)

    Et maintenant en effet, depuis les belles photos de classe qui aident à la remontée de souvenirs, parfois ... lointains, du temps a passé. Les ados des années soixante que nous étions alors ont vécu tout un pan de leur vie et sont devenus des sexagénaires.
    La vie s'en est allée, elle va encore... ou ne va plus.
    Nous venons d'apprendre une bien triste nouvelle. Notre ami Roger Bonjean vient de nous quitter des suites d'une longue maladie comme on dit.
    Roger était la gentillesse même, je le revois encore avec son doux sourire. Nous avions sympathisé à son arrivé à Digne en 61 en provenance d'Oran. Nous avons été dans la même classe puis nous nous sommes un peu perdus de vue, mais retrouvés ensuite à la fac des sciences St-Charles de Marseille, où parfois, comme il me rappelait il y a quelque temps à peine, attablés à la terrasse d'un bistrot avec Gérard Mathieu, nous "refaisions le monde". Sa licence de physique en poche, Roger avait réussi un concours pour intégrer à Toulouse une école de Géomètre du ministère des finances. Il m'avait dit bien connaître le coin où j'habite car il avait fait par la suite un stage au cadastre de Tarascon.
    Marié à une Bretonne, il s'était retiré à Taden, près de St-Malo.
    Que sa famille dans la peine reçoive ici nos plus sincères condoléances et nos affectueuses pensées attristées.
    Adieu l'ami. Ton sourire, ta gentillesse, ton sens des relations humaines et ce que nous avons vécu ensemble les uns et les autres restera gravé dans nos cœurs.
    Michel

  • #6

    P-J Roche (dimanche, 01 novembre 2015 20:16)

    Comme vous avez pu le voir le site a changé de look.
    Une nouvelle photo et un film d'époque à voir sur la page Photos/"Eh Oui !"

  • #5

    Michel Berlin (jeudi, 20 août 2015 18:58)

    Signalé par Rémy Mirales, vous pourrez lire un bel article sur La Provence du 18 aout 2015 qui rend un hommage mérité à la vitalité et à la générosité de notre ami et ancien professeur d'éducation physique Georges Gelormini. Ce dernier, renvoyant selon lui l'ascenseur de ce qu'il a reçu quand il était petit au Maroc, s'est investi bénévolement dans de multiples associations Dignoises, et notamment depuis plus de 35 ans à la foire de la lavande dans différentes fonctions. Les propos que rapporte l'article nous laissent entendre que cette activité, cette vitalité généreuse, c'est ce qui constitue en partie sa vie. Bravo à lui donc. Toutes nos félicitations admiratives pour l'usage de ses 85 ans. Qu'il continue longtemps d'être un exemple pour nous tous car nous espérons bien aussi être comme lui à 85 ans. C'est à dire après demain!
    Cette actualité illustre à merveille le sens de notre rubrique du Forum : "Maintenant".
    Et vous que faites vous maintenant de votre vie? Peut-être pouvez vous nous confier et nous faire partager ce qui vous tient, ce qui vous tient à cœur...

    Michel

    Voici le lien Internet vers l'article : http://www.laprovence.com/article/actualites/3538531/georges-gelormini85-ans-toujours-benevole.html

  • #4

    Michel Berlin (jeudi, 20 août 2015 13:59)

    Alors, depuis le 2 juillet, pas d'amateurs pour la raie qu'on panse ni même éventuellement celle qu'on pense?

  • #3

    P-JR (jeudi, 02 juillet 2015 18:25)

    Je propose un système de bons points pour quiconque retrouvera la trace d'anciens élèves et sera capable de les amener à s'exprimer sur ce site.
    Qui pourrait avoir des idées de récompenses substantielles ?

  • #2

    MB (lundi, 22 juin 2015 08:33)

    "O tempora, o mores"! Même la piscine doit sortir "couverte" aussi, alors?
    Et les bancs de la route de Nice qui ont accueilli mes premiers mots et gestes d'amour sont-ils désormais dans le nouveau jardin public?

  • #1

    GM (lundi, 22 juin 2015 07:06)

    Il y a longtemps que la piscine a disparu, elle est couverte maintenant, et le Grand café a déménagé au début du Boulevard

    Le Café de France a aussi disparu, ainsi que le cinéma Le Lido , remplacé par un complexe de 4 salles à côté de la piscine couverte

    Le jardin public est un parking , mais on peut toujours faire "le tour de l'Ermitage" en courant !

    Un jardin public a été créé en face du collège Gassendi dans La Bléone avec des terrains de tennis

    GM

En souvenir de Roger Bonjean, ci-dessous, la belle chanson de Claude Nougaro : "Il faut tourner la page". Il l'avait choisie...pour nous dire adieu.