Vos photos et témoignages sont un cadeau. Merci pour vos retours !

Commentaires: 11 (Discussion fermée)
  • #11

    Jean-Louis LIENART (mardi, 02 juin 2015 10:42)

    Lorsque j'étais en 3ème à Gassendi (61-62), j'avais dans ma classe un camarade qui est devenu depuis l'un des plus grands écrivains français : Jean ECHENOZ.
    C'était un garçon assez discret (il l'est toujours, passant rarement à la télé) et je me souviens de lui parce que VARCIN, notre prof d'Histoire, disait toujours (en lui rendant ses copies notamment) : "Echenoz faux savoyard".
    En effet, les noms terminant en oz ou az sont originaires de Savoie, et Varcin, lui, était un vrai savoyard et tenait à nous le faire savoir.

  • #10

    michel berlin (dimanche, 08 mars 2015 07:41)

    Merci Michel pour l'info et le commentaire à propos d'Alain Chaillan. Il y avait aussi un autre Claude Chaillan ou Chaylan qui était avec nous à l'annexe du dortoir et avec moi en ME en 63. Nous nous étions même faits attraper ensemble par Raynaud sortant de la salle des profs parce que nous étions sortis de notre étude libre fumer une clope dans le recoin du palier montant à notre salle de classe et d'étude. Raynaud avait vu comme un nuage de fumée sortir et était venu d'un bond, très mécontent, nous dire d'arrêter pour ne pas le mettre en défaut par rapport à la liberté qu'il nous avait obtenue...en s'engageant par rapport à nous. Ça nous avait quand même un peu surpris de sa part qu'il vienne jouer au pion... pour une clope. Mais bon...
    Parce que par ailleurs, il n'y avait aucun désordre dans cette étude libre où ça bossait dur, vu le travail qu'on avait.
    Ce Claude Chaillan, dit "Chéché", c'est celui qui figure sur la photo juste au-dessous de celle du "mariage". Il est à côté de Merry. Je l'ai revu par la suite au début des années 80 en Avignon où nous travaillions tous les deux. Il travaillait, lui, à l'équipement en Vaucluse et son bureau était dans la cité administrative près des remparts où je me garais alors pour aller deux fois par semaine en haut de la rue de la République. On se faisait de temps en temps une petite "blagade" quand on se rencontrait avec plaisir. Il était notamment responsable des transports scolaires. Puis j'ai quitté Avignon avant d'y revenir par la suite, rue des Teinturiers en plein cœur du festival "Off" deux après-midi par semaine pour mon cabinet et nous nous sommes perdus de vue. OK pour l'AG, à bientôt donc.

  • #9

    michel henry (lundi, 23 février 2015 22:17)

    au sujet de la parodie du mariage du siècle, à laquelle je n'ai malheureusement pas assisté, je peux apporter un réponse à la question de Michel:l'enfant de choeur nommé "Chaillan" se prénommait en réalité "Alain" et non "Francis" . Pour les plus anciens son frère "Claude" a aussi été élève du lycée Gassendi. Cette famille habitait La Rochette, au fin fond des Basses-Alpes, dans les collines au sud-est d'Entrevaux.
    A bientôt pour la première AG de notre nouvelle association.

  • #8

    Michel Berlin (samedi, 27 décembre 2014 09:58)

    En guise de conte de Noël je vous propose ce souvenir ... du temps des dinosaures ou presque.

    C'était un lundi, le 1er octobre 1956. Jour de rentrée des classes et lendemain de première rentrée en pension pour les internes ... n'est-ce pas Pierre-Jean. La veille, un Dimanche après-midi donc, le réel d'une première séparation d'avec notre milieu familial, pourtant envisagée et pensée à l'avance s'était néanmoins fait sentir dans sa soudaine brutalité.
    Nos affaires rangées dans le dortoir et à la lingerie, nous nous étions retrouvés trois ou quatre, tout seuls dans la cour.

    Il y avait Pierre-Jean que j'avais plus ou moins perdu de vue depuis la maternelle à Forcalquier, Robert Oddou de Sisteron et Jean-Louis Aliaga que j'ai suivi par la suite jusqu'en Math Elem.

    Mais pour l'heure nous étions le lundi premier octobre 1956.

    Slim Calagham ou la naissance d'un surnom.

    C'était un matin de rentrée au Lycée gassendi. Pas n'importe quel matin. Le premier de ma rentrée au Lycée. Nous étions un lundi 1er octobre de l'année 1956.
    Le rang de la sixième classique, 6ème A précisément, se formait. Les 6èmes étaient constituées de deux classes selon le découpage par ordre alphabétique d'après la mémoire de Gérard Mathieu qui était donc lui en 6ème B. J'étais moi, avec Aliaga, Andréis, Ardala, Baret, Bonnet, Berlin, Bressand etc... en 6ème A. Nous avions Queyrel en français et latin (Grec aussi pour Claude Bressand), Lambert en Gymn....
    Notre 6ème classique se trouvait dans la cour des "petits" en face de l'école primaire juste à côté de la porte pour descendre au gymnase si vous vous souvenez.
    Voilà, c'était donc un lundi premier octobre, jour de rentrée et nous attendions notre premier cours de Lycée. On allait avoir une matière toute nouvelle pour des enfants venant du CM2 que nous étions : de l'Anglais. On inaugurait donc à la fois le lycée, le changement d'enseignant par matière et l'anglais...
    La totale que chacun bien sur a vécu à sa manière.
    Nous étions partagés intérieurement dans notre attente. Un peu anxieux de cette nouveauté mais aussi très fiers à la fois car elle signait notre pas en avant dans la vie. On ne se connaissait pas encore pour la plupart.
    On attendait, en rang, au petit matin.
    On n'en "menait pas large", comme on dit.

    Et dans ce climat intérieur mitigé, soudain, un chapeau sous une paire de lunettes à grosses montures au-dessus d'un pardessus à col relevé se pointe du côté de la cour d'honneur et de la salle des profs, la serviette à la main.
    Une exclamation m'échappe alors : "Regardez c'est Slim Calagham" m'entendis-je dire.
    Ca m'était venu comme ça, sans réfléchir. Des souvenirs d'un détective créé par Peter Cheyney, héros de films policiers des années cinquante. Le Lemy Caution de l'époque 56. Et comme toute nouveauté, voire toute rumeur : pour "prendre", il faut qu'elle corresponde à l'air du temps, à ce que les autres sont prêts à penser et à partager.
    Ce qualificatif gentillet de Slim Calagham devait bien lui correspondre à ce brave Vigné, vu son costume de détective ou de gangster : par-dessus sombre à large col relevé, ceinture et Borsalino, car il a été adopté immédiatement par tout le Lycée. A tel point qu' il fallait même réfléchir par la suite pour désigner Vigné de son vrai nom retrouvé.



    MB

  • #7

    Alain Revest (mercredi, 24 décembre 2014 17:06)

    Je ne peux passer ces fêtes sans vous souhaiter un joyeux noel et commencer 2015 ( déjà) sous les meilleurs auspices
    l'association sera officialisée première quinzaine de janvier
    je propose de faire une sortie début Mars(les jours rallongent)
    faites des propositions svp
    pour ma part ,je vous propose Ganagobie
    Amitiès à tous

    PS : j'ai retrouvè Jean Pierre Gay ; il est à Oraison

  • #6

    NICOLE BRIOLE OTTAVI (lundi, 08 septembre 2014 10:12)

    Nous nous sommes retrouvés à Forcalquier le 4 septembre sous un soleil magnifique. Pierre Jean nous attendait à l'entrée de son agréable domaine les ROCHE avec sa gentillesse et sa générosité. Après les retrouvailles toujours chaleureuses et les pique-niques partagés nous avons avancé dans notre projet d'association. Les bonnes volontés étaient au rendez vous, en témoigne le blog d'Alain Revest.
    Très amicalement dans l'attente de nos prochaines rencontres.

  • #5

    Alain Revest (dimanche, 07 septembre 2014 18:12)

    Alain
    j'ai pratiquement fini les statuts de l'Association
    elle vous sera d'ici peu diffusée pour commentaires ( ne me faite pas tout
    refaire svp )
    A bientot

  • #4

    DEBLIEUX (vendredi, 01 août 2014 17:20)

    Bravo pour ce site! Beau et bon travail! Félicitations.
    Espère qu'il y aura beaucoup de bavards pour l'alimenter. J'envoie des photos à Pierre-Jean. Amitiés à tous. Jean Deblieux

  • #3

    Michel Berlin (lundi, 07 juillet 2014 09:56)

    Pour battre le fer tant qu'il chaud, des anecdotes me reviennent à partir de la photo de l'annexe du dortoir des "grands". Cette annexe, sans pion où nous avions ainsi le sentiment d'être un peu comme chez nous, plus libres et en famille, était pour cela très convoitée. Je me souviens bien que la veille de la rentrée, mon copain Etienne Granon et moi-même qui venions en train de Malijai, "foncions" en début d'après-midi de chaque rentrée d'octobre à cette annexe encore vide pour y poser notre valise et mettre un cadenas à l'armoire, réservant ainsi notre place. D'ailleurs on remarque bien un échantillon de nos fameuse "valises en carton" de l'époque sur une armoire.
    La photo est prise en une période de cette année 62 ou 63, je ne me souviens plus en fait si j'étais en première ou en terminale, où la mode de porter le chapeau - sans doute insigne de virilité naissante à manifester - avait traversé le lycée chez les "grands". Jusqu'à ce que Comiti, le pion faisant un temps office de surgé aux côtés ou à la place de Vépierre, nous convoque et nous dise " désolé, ça va peut-être contrarier votre personnalité, mais désormais le port du chapeau sera interdit au lycée". Je note aussi que certains - provoc ou pas - ont la clope à la main ... au dortoir. Et pourtant je ne me souviens pas de fumeurs dans l'annexe .... aux fenêtres donnant sur la route de Nice peut-être, pour pallier l'odeur et le risque de colle.
    MB.

  • #2

    Michel Berlin (lundi, 07 juillet 2014 07:57)

    Super cette ouverture de site qui donne corps et perspective aux liens et souvenirs de notre vie de lycéens. Il n'y a plus qu'à ....construire la suite.
    La photos du dortoir publiée c'est celle des membres de l'annexe du dortoir des "grands" en 1963. Je vais essayer de retrouver d'autres photos.
    Le portrait de Maurice est superbe. Un prof et une matière qui assurément nous ont tous marqués de leur pouvoir d'ouvrir nos jeunes esprits ..."libidineux". Vous vous rappelez, c'était le mot des "philos" de l'époque, que pour ma part, alors pauvre matheux un peu à l'étroit sans le savoir dans la philosophie des sciences seule, je n'ai appris et compris que bien des années plus tard...
    MB

  • #1

    PJTV (dimanche, 06 juillet 2014 16:00)

    super, un site qui ne demande qu'à s'étoffer.
    félicitation